Le nouveau bandeau du site de la patrouille de l`épervier de la troupe de scouts d`Europe 1ère Notre-Dame des Dombes.

 
L'Épervier d'Europe (Accipiter nisus) est un petit oiseau de proie de la famille des Accipitridae. Le mâle adulte a les parties supérieures gris bleuâtre et des parties inférieures barrées d'orange ; la femelle et le juvénile sont brun au-dessus et barrés de brun au-dessous. La femelle est jusqu'à 25 % plus grande que le mâle, ce qui constitue l'une des plus grandes différences de taille entre les sexes parmi toutes les espèces d'oiseaux. Bien qu'il soit un prédateur spécialiste des oiseaux des bois, l'Épervier d'Europe peut être trouvés dans n'importe quel habitat et chasse souvent les oiseaux de jardin dans les villes. Les mâles prennent plutôt les petits oiseaux comme les mésanges, les fringillidés ou des passeridés quand les femelles attrapent surtout des grives et des étourneaux, mais en étant capables de tuer des oiseaux pesant jusqu'à plus de 500 grammes.
 
L'Épervier d'Europe habite les régions tempérées et subtropicales de l'Ancien Monde. Tandis que les oiseaux se trouvant dans le nord de l'aire de répartition migrent vers le sud pour l'hiver, leurs pairs du sud sont résidents annuels ou réalisent des mouvements de dispersion. Cet épervier se reproduit dans les régions boisées de tout type, avec un nid construit dans un arbre à l'aide des brindilles et mesurant jusqu'à 60 cm de diamètre. La femelle pond quatre ou cinq œufs bleu pâle tachetés de brun, le succès de la couvée dépendant du maintien d'un poids élevé de la femelle, tandis que le mâle apporte la nourriture. Les poussins éclosent après 33 jours d'incubation et quittent le nid au bout de 24 à 28 jours.
 
Un peu plus du tiers des juvéniles survit à sa première année, mais le taux de survie pour les adultes d'une année à l'autre est double. La mortalité chez les jeunes mâles est supérieure à celle des jeunes femelles et la durée de vie typique est de quatre ans. Cette espèce est aujourd'hui l'un des oiseaux de proie des plus communs en Europe, bien que la population se soit effondrée après la Seconde Guerre mondiale. Les insecticides organochlorés utilisés pour traiter les semences avant le semis se sont répandus dans la population d'oiseaux et leurs concentrations ont suffi à tuer certains éperviers, ou en affaiblir d'autres ; les oiseaux affectés pondent des œufs aux coquilles fragiles qui éclatent lors de l'incubation. Depuis l'interdiction de ces produits chimiques, l'espèce a récupéré ses effectifs jusqu'à devenir relativement courante, et est aujourd'hui classée comme de préoccupation mineure sur la liste rouge de l'UICN.
 
Le comportement de chasse de l'Épervier d'Europe lui a valu d'être en conflit avec l'humain pendant des centaines d'années, en particulier avec les propriétaires de pigeons de course et les éleveurs de volaille et de gibier à plumes. Il a également été mis en cause dans la diminution des populations de passereaux. Les recherches scientifiques n'ont pas établi de lien entre l'augmentation du nombre d'Éperviers d'Europe et les déclins de certains oiseaux des terres agricoles ou des bois après la Seconde Guerre mondiale ; les études des décès des pigeons de course montrent que les éperviers sont responsable de moins d'un pour cent des pertes. Les fauconniers utilisent l'Épervier d'Europe depuis le XVIe siècle au moins ; bien que l'espèce ait la réputation d'être difficiles à entraîner, elle est également vantée pour son courage. L'espèce est représentée dans la mythologie germanique, et mentionnée dans les ouvrages de certains écrivains comme William Shakespeare, Alfred Tennyson et Ted Hughes.
 



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